“J’ai toujours été inspirée dans mon travail par la représentation du féminin dans toutes les cultures et civilisations, sous tous ses aspects de fécondité et de divinité. C’est pourquoi l’idée de Nadine Panayot, Directrice du Musée de l’AUB, de faire côtoyer et dialoguer mes œuvres avec les déesses du musée archéologique m’a beaucoup touchée et enthousiasmée. Ainsi mes œuvres résonnent avec ces déesses millénaires du culte de la beauté et de la fertilité.”
L’installation des sculptures d'Andrée Hochar Fattal a été conçue comme une conversation avec les Déesses de la fertilité du Musée Archéologique de l'AUB. Méditerranée, Ma Pomme, Le Tourbillon De La Vie, Thalassa, Elle, Fécondité, Fruit Défendu : toutes ces sculptures résonnent comme un dialogue culturel, un face-à-face audacieux qui verbalise les non-dits et révèle l'unité des femmes à travers les âges.
L’exposition se poursuivra jusqu’au 30 avril 2022. Ouvert du Lundi au Vendredi, de 9h à 17h.
Bio: Andrée Hochar Fattal, vit et travaille actuellement à Beyrouth. Après des études d'art à l'Académie Libanaise des Beaux-arts (ALBA), elle s'installe à Paris en 1976 où elle suit les cours de sculpture de Jean Claude Athané et les dessins de nus de l'Atelier Bertholle. À partir de 1990, elle participe régulièrement à des expositions collectives à Paris, New York, Londres, Bruxelles et Beyrouth. En 1998, elle présente sa première exposition personnelle au Salon des Indépendants de Paris, suivie de salons d'art contemporain (Paris en 1999, Art Brussels 2000, 2001). A Beyrouth, son travail a été présenté à la Galerie Alice Mogabgab en 2000, 2004, 2009 et 2016).