REEF 2020 Se déroulera cette année sur une Platform virtuelle, avec deux jours de projection en plein air dans la vallée de Bisri

Après le succès de la première édition de REEF en 2019, nous nous sommes efforcés de relever les défis de 2020 et de mettre en œuvre la deuxième édition de REEF qui se tiendra du 8 au 21 Octobre 2020 dans un nouveau format, tout en explorant les enjeux urgents de notre actualité, dont COVID-19, la générosité de la nature en temps de crise économique, et la lutte pour sauver la vallée du Bisri contre la construction d'un barrage controversé.



Nous aurions aimé lancer REEF 2020 dans la magnanerie de Kobayat et organiser des projections en plein air, des conférences et des activités environnementales, ainsi qu’une journée dans la nature (Sliq) visant à introduire la formation « Comment se nourrir par la nature » prévue de durer sur une année. Cependant, la propagation du COVID-19 à Kobayat, rendant impossible tout rassemblement, nous a poussé à modifier le parcours du festival.


Cette année, REEF se déroulera à la fois sur la plateforme virtuelle de aflamuna.online et sur deux jours en plein air dans la vallée de Bisri à travers un événement respectant la distanciation sociale.

Une Table ronde intitulée « La Victoire de Bisri, et après? » réunira les habitants de la région, experts et militants contre la construction du barrage.  

Le film « Al Marj » (La vallée) de Mohammad Sabbah sera diffusé suite au débat.


En plus, nous avions déjà lancé une compétition de courts métrages traitant de l’impact de la pandémie de Covid sur notre vie et sur la nature. Du grand lot, nous avons retenu 20 films qui seront projetés sur aflamuna, avec des prix dont un du public. La plateforme en ligne proposera également une série de films centrés sur trois volets: Portraits de la vie rurale, La terre comme espace politique et Repenser le monde.



« REEF » Rencontres Environnementales Et Filmiques, est le premier festival du genre, au Liban et dans le monde arabe, dédié à la vie rurale et à ses représentations.


Cet événement a été créé à Kobayat, dans le Akkar, au nord du Liban. 

Akkar est une des régions les plus reculées du Liban, multiconfessionnelle et multiethnique, comptant plus de 400 000 personnes. Et pourtant, cette vaste contrée reste, à ce jour, dépourvue de toute activité cinématographique.


À travers la projection de films du monde entier, une formation de courts métrages, des débats et la découverte des ressources environnementales et du patrimoine culturel du Akkar, REEF se sert du pouvoir de l'art et du cinéma afin d’explorer la diversité de cette région et tout ce que son milieu rural a à offrir.


REEF est organisé par le Conseil de l'Environnement de Kobayat, en collaboration avec l'association culturelle Beirut DC. Les deux entités aperçoivent l’accès à la culture et au cinéma en tant que moteur du changement social et environnemental.




Programme du festival sur aflamuna.online : 8-21 Octobre 





20 courts métrages sur le COVID-19


La pandémie du virus corona et la crise qui a suivi nous ont tous poussés à repenser toute notre perception du monde et, plus particulièrement, notre relation à l'environnement et à la nature. Nous avons lancé un concours auprès de la jeunesse libanaise, leur demandant de créer des courts métrages traduisant leurs émotions et leurs réflexions sur la crise.


Vingt films ont été sélectionnés. Le jury composé de la chanteuse Rima Khcheich, de l'actrice Carole Abboud et du cinéaste Ahmad Ghossein décernera deux prix, le troisième sera décerné par le public. Veuillez donc voter pour votre film favori entre le 8 et le 14 octobre sur www.aflamuna.online


Portraits de la vie rurale:


Comment vivent les gens dans les espaces ruraux du monde entier en temps de crise, de lutte économique contre le néolibéralisme et d’épuisement des opportunités ? Comment ancrer son existence et son identité sociale et politique ? Qui part? Qui reste? À quel prix?


Des histoires qui nous parviennent du Liban, de l'Algérie, du Maroc, de la Palestine, d'Iran, de la Macédoine et de l'Italie. Des femmes, des hommes, des enfants et des personnes âgées uniques qui défient tout et tout le monde, pour le simple droit de rester et d’exister.


La terre comme espace politique


Alors que nous célébrons le premier anniversaire du soulèvement du 17 octobre, nous vous présentons un programme cinématographique qui met en lumière la lutte politique pour et à travers la Terre. Quelles batailles les gens mènent-ils pour préserver leurs terres et lutter pour leurs droits? Qu'ont-ils réalisé ? Qu'ont-ils perdu?


Du Liban, de la Palestine, de la Tunisie, de l'Égypte, du Sahara et du Venezuela, nous avons choisi des histoires qui dépeignent des groupes de personnes défiant l'oppression et la corruption afin de retrouver un peu de justice et de dignité.



Repenser le monde 


Quelles sont les alternatives économiques, environnementales et de style de vie à notre disposition, alors que nous aspirons à un monde meilleur et plus humain?

Deux films suisses ont été choisis pour nous inspirer à réinventer le monde tel que nous le connaissons.



Les films proposés 


« 20 court-métrages » faits par 20 réalisateurs sur le thème du COVID 19/ Liban

« Ard Bayye » (La terre de mon père) de Muriel Abou’l Rouss/ Liban

« Al Marj » (La vallée) de Mohammad Sabbah/ Liban

« Mayyel Ya Ghzayyel » (Ceux qui restent) de Eliane Raheb/ Liban

« Roshmia » de Selim Abou Jabal/ Palestine

« Moug » (Vagues) de Ahmed Nour/ Egypte

« The Wanted 18 » de Amer Chomali et Paul Cowan/ Palestine

« Maudit soit le Phosphate » de Sami Tlili/ Tunisie

« Samir in the Dust » de Mohamed Ouzine / Algérie- France

« Turtles do not die of Old Age de Sami Mermer et Hind Benchekroun »/ Maroc

« Hamada » de Eloy Seren/ Espagne- Sahara

« Beloved » de Yasir Talibi / Iran

« Honeyland » de Ljubomir Stefanov and Tamara Kotevska/ Macédoine- A confirmer

 « Noci Sonanti » de Damiano Giacomelli et Lorenzo Raponi / Italie

« Once upon a time Venezuela »/ Venezuela

« Demain Genève” de Gregory Chollet and Elisabeth Fernandes / Suisse

“ Frugale Nature” de Carole Messmer/ Suisse