Selon le Rapport d’Ericsson sur la mobilité, plus de 340 millions de personnes sont connectées au haut débit mobile en Afrique subsaharienne, et ce nombre passera au double dans cinq ans à peine. D'ici 2025, le trafic de données mobiles en Afrique augmentera de plus de 50% d'une année à une autre, enregistrant ainsi le taux de croissance le plus élevé au monde.
L’Afrique ne fait donc pas que rattraper son retard, une réelle dynamique de développement technologique est en place à la faveur de l’amélioration de la connectivité.
Il ne s’agit pas de ce que nous avons, mais de ce que nous allons faire ! Il s’agit de savoir dans quelle mesure la connectivité peut accélérer la recherche de solutions à nos défis en Afrique, qu’ils soient économiques ou sociaux.
La puissance de la connectivité répond à l'un des défis majeurs qui se pose et qui est à mon sens le plus essentiel et à même de relever tous les autres, il s’agit de l’éducation !
Nous savons tous que l'éducation est un moteur de croissance et de progrès. Plus le niveau d’éducation d’une société est élevé, plus ses citoyens peuvent apporter une contribution bénéfique à leur environnement.
Un autre élément renforce l’importance de l’éducation, c’est son rôle déterminant dans l’amélioration de la qualité de vie des individus et des communautés. L'éducation favorise l'inclusion, renforce le pouvoir décisionnel et permet d’atteindre les objectifs de développement durable. Le développement humain favorise la création d’opportunités de croissance durable pour les sociétés en Afrique qui n’ont rien à envier à d’autres sociétés ailleurs dans le monde.
La citation de la figure historique de la lutte pour l’égalité des peuples, l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, le confirme : " L’éducation est le grand moteur du développement personnel. C'est par l'éducation que la fille d'un paysan peut devenir médecin, que le fils d'un mineur peut devenir le chef de la mine, qu'un enfant d'ouvrier agricole peut devenir président d'une grande nation". C’est ce que nous faisons de ce que nous n’avons pas ce qui nous est donné, qui sépare une personne d’une autre.
La révolution numérique
a ouvert la voie à d’innombrables innovations.
L’Afrique qui connaît un progrès technologique notable voit aussi son potentiel novateur croitre à un rythme exponentiel.
Chez Ericsson, nous avons lancé l’initiative #AfricaInMotion pour accélérer le déploiement
de la technologie en Afrique
avec nos partenaires
afin de réitérer notre
engagement à leur assurer
notre meilleur accompagnement.
Si à l’ère du numérique l'Afrique veut être compétitive, le point de départ est de donner aux jeunes talents la possibilité d’exprimer leur créativité. En parallèle, nous devons tirer parti du pouvoir de la connectivité pour permettre à l'éducation de se déployer et par la suite, en récolter les bénéfices pour la société et l'économie.
Alors, comment pouvons-nous permettre l'inclusion numérique pour soutenir l'avenir de l’éducation ?
Les principaux catalyseurs pour soutenir l'inclusion numérique et une plus grande adoption des services mobiles pour soutenir l'éducation future sont l'infrastructure en place, des smartphones à moindre coûts et la disponibilité de contenus éducatifs au profit des consommateurs.
La crise sanitaire mondiale a été à l’origine de la plus grande perturbation des systèmes éducatifs de l'histoire ! Mais en même temps elle a stimulé l'innovation, démontré le rôle incontournable de la connectivité au service de l’éducation mais aussi au service de la collaboration. Lorsque tous les partenaires se sont réunis pour permettre la connectivité, développer des solutions pour les écoles, l'éducation en a pleinement bénéficié.
Cela nous a incités à nous associer récemment à l'UNICEF pour aider à combler le fossé numérique en cartographiant les écoles non connectées du monde entier dans 35 pays d'ici la fin de 2023, dont beaucoup se trouvent en Afrique. Il s'agit d'une première étape cruciale pour donner à chaque enfant accès à des opportunités d'apprentissage numérique. Cet effort conjoint fait partie de l'initiative Giga qui vise à connecter chaque école à Internet.
En plus du financement, nous nous engageons à fournir des ressources pour l'ingénierie des données et la capacité de science des données afin d'accélérer la cartographie de la connectivité scolaire. En collaboration avec nos partenaires de l'industrie, nous contribuerons à la collecte, à la validation et à l'analyse des données de connectivité scolaire en temps réel. Cela fait partie de notre programme Connect to Learn, une initiative d'éducation mondiale qui a atteint à ce jour plus de 180000 étudiants répartis dans 25 pays.
Aujourd'hui, la technologie nous offre une grande opportunité ; c'est à nous tous de collaborer, de changer les mentalités, de conduire des changements de politique et de créer l'environnement nécessaire pour le partage et l'exécution des connaissances et de participer à la construction d'un avenir meilleur pour l'Afrique.
Mais comment pouvons-nous avancer ?
Si nous voulons avoir un véritable impact sur l’inclusion, nous devons travailler ensemble au nom des populations exclues pour étendre la connectivité, permettre l’adoption de la technologie et en tirer parti pour permettre l’éducation.
Nous devrons nous concentrer sur les partenariats public-privé. Collaborer pour créer l'environnement nécessaire au partage et à l'exécution des connaissances. Pour accélérer l'inclusion numérique, nous y avons tous un rôle à jouer.
Ce n’est pas parce qu’une personne est connectée que notre travail est terminé. Il s'agit de comprendre ce que la connectivité lui apportera et quelles problématiques lui résoudra-t-elle ?
Nous combattons ensemble les maladies, et la technologie nous a prouvé qu'elle a le pouvoir de sauver des vies, de sauver notre monde.
Aujourd'hui, nous avons l'occasion de définir #AfricaInMotion et d'accélérer la croissance de l'Afrique grâce à l'inclusion numérique. Nous pouvons créer un changement historique avec la technologie comme facteur clé, une société où plus de gens ont la possibilité de profiter de ce que nous tenons pour acquis.
#AfricaInMotion